12/ L’hyperactivité chez les victimes de viols par inceste

La dissociation structurelle primaire

1.2. Symptômes négatifs dans la PAN

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Cependant, si l’évitement mental du survivant n’est pas efficace et si son efficacité mentale demeure insuffisante pour intégrer les souvenirs traumatiques, il vit une suractivation physiologique chronique. Dans ce cas, il ne se sent pas engourdi, mais, au contraire, dominé par une dysphorie chronique, une impression d’urgence des tâches à faire, une anxiété, une dépression, une culpabilité, une honte, une frustration, une irritabilité, ou une rage généralisées, qui l’empêchent de ressentir les émotions au plan des relations d’intimité et d’avoir plaisir à vivre. 
Cécilia, une patiente souffrant d’ESPT complexe, était chroniquement angoissée et déprimée et avait l’impression d’être continuellement submergée par le stress. Dès que la moindre chose allait de travers, elle se sentait gravement déprimée, coupable, et ne pouvait plus assurer son travail. 
La plupart du temps, en raison de son incapacité à réguler les affects, la PAN vacillera entre des extrêmes de sous- et de suractivation physiologique. 

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Autres billets sur l’yperactivité

BD – Les angoisses et l’hyperactivité

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Une réflexion au sujet de « 12/ L’hyperactivité chez les victimes de viols par inceste »

  1. Bonjour Emmanuelle ,
    Effectivement , je suis comme cela , mais pour moi c’est une réaction normal , travailler pour aller mieux ! et moi cela me permet de ne pas m’éparpillier ! et de ne pas ruminer et d’avoir le cerveau concentrer sur quelque chose , une chose importante pour moi .
    Je vous embrasse fort .et à bientôt.

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