Le kintsugi – Métaphore de la résilience

Kintsugi/Kintsukuroi ou la valeur de la fêlure
Ces mots japonais désignent l’art ancestral de réparer une poterie cassée avec de l’or.
Ainsi réparé, l’objet prend paradoxalement toute sa valeur d’avoir été brisé. Orné de sa cicatrice, il raconte son histoire et nous enseigne qu’un « accident » n’est pas une fin en soi, mais peut devenir le début de quelque chose de plus beau.

Le kintsugi
Le kintsugi serait apparu lorsque, à la fin du xve siècle, le shogun Ashikaga Yoshimasa a renvoyé en Chine un bol de thé chinois endommagé pour le faire réparer. Le bol étant revenu réparé avec de vilaines agrafes métalliques, les artisans japonais auraient cherché un moyen de réparation plus esthétique. Cela relève d’une philosophie qui prend en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu’il a pu connaitre. La casse d’une céramique ne signifie plus sa fin ou sa mise au rebut, mais un renouveau, le début d’un autre cycle et une continuité dans son utilisation. Il ne s’agit donc pas de cacher les réparations, mais de mettre celles-ci en avant.


Métaphore résilience : Kintsugi/Kintsukuroi ou la valeur de la fêlure.Réparé, objet prend paradoxalement toute sa valeur d’avoir été brisé. Orné de sa cicatrice, il raconte son histoire et nous enseigne qu’un « accident » n’est pas une fin en soi mais peut devenir le début de quelque chose de plus beau.

L’art-thérapie, du visible à l’intime

Ajoutée le 21 sept. 2013
Philippe Gradelet
Film « L’art-thérapie, Du visible à l’intime », produit par l’Association MONSIEUR VINCENT — Juillet 2013
Réalisé par Hélène Béreaud-Gonzales et Philippe Gradelet avec la collaboration de Magali Guichardon,
Musique de Laure Serriere