A Vannes – Cancer – Dix séances d’art-thérapie offertes aux malades

Logo-Le-Télégramme22 février 2016
L’art en tant qu’outil thérapeutique commence à être considéré dans le milieu médical. Pourtant, la France est très en retard sur ce plan, contrairement aux pays nordiques, aux États-Unis et au Canada. Le Comité 56 de la Ligue contre le cancer a mis en place, depuis le 21 janvier, des séances de ce soin de support destiné à tout malade du cancer. Pour « retrouver un mieux-être (estime, confiance, affirmation de soi), développer une qualité de vie, ancrer un épanouissement », explique l’intervenante, Béatrice Martin, art-thérapeute de l’UFR (Unité de formation et de recherche) de médecine de Tours, de l’ENSBA (École nationale supérieure des beaux-arts), en arts plastiques et certifiée en thérapies brèves.

L’art comme outil d’épanouissement

Le docteur Albert Josso, président du comité du Morbihan de la Ligue, que cette activité paramédicale offre l’opportunité aux malades de « s’exprimer, se réaliser, parfois se découvrir, grâce à la créativité ». Le mode d’expression va du crayon gras à la peinture, en passant par la terre… Béatrice Martin accueille les participants (sur inscription) chaque jeudi matin (10 h à 12 h), à l’espace de la Ligue. Elle n’impose pas de ligne directrice : chacun fait ce qui l’inspire. Nulle compétence artistique n’est requise. Cette dizaine de séances est financée par des dons et les actions menées par les bénévoles. Des séances de yoga vont être également proposées à compter du 24 février, un mercredi par mois.

Pratique

Espace de la Ligue, Parc Pompidou, 5, rue de Rohan à Vannes. Tél. 02.97.54.18.18.

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Le tatouage comme thérapie après une ablation des seins

Après une ablation des seins pour lutter contre le cancer, certaines femmes veulent se réapproprier leur poitrine pour aller de l’avant. Leur solution ? Le tatouage.

Anne-Flore Roulette | 11 Mai 2015, 16h40 | MAJ : 11 Mai 2015, 19h53

« Le cancer du sein n’a pas à rester la dernière chose visible ». C’est la devise de l’organisme P.ink qui prône le tatouage thérapeutique pour les femmes ayant connu une mastectomie. Une opération coûteuse visant à lutter contre le cancer du sein en procédant à une ablation.
Avec les tatouages, les cicatrices dues à l’opération peuvent devenir de véritables œuvres d’art, dont les femmes peuvent être fières. Certaines disent même retrouver confiance en leur corps en recouvrant ainsi les cicatrices disgracieuses et porteuses de mauvais souvenirs.
Liz Howley, 73 ans, confirme dans les colonnes du journal «The Guardian» : «Je détestais me regarder dans le miroir, et je ne voulais plus que mon mari me voit sans mes vêtements. Ça me rappelait constamment ce qui m’était arrivé. Le tatouage m’a fait me sentir vraiment mieux. À présent, j’aime cette partie de mon corps, j’en suis fière, ça rend bien».
Des femmes comme Liz publient désormais des photos de leurs tatouages sur les réseaux sociaux pour partager leur expérience. Actuellement, ces clichés connaissent une grand succès sur Internet.

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